Un fou rire nerveux dans les coulisses, une poche à douille qui éclate, et soudain, la compétition démarre. Sur la longue table, éclats de sucre et miettes dorées rivalisent d’audace, tandis que les regards du jury transpercent les ganaches les plus épaisses.Qu’arrive-t-il à ces amateurs de pâtisserie quand la pression monte et que la caméra capte chaque hésitation ? Cette année, entre nouveaux visages et juges redoutés, la promesse d’inattendu plane au-dessus des fourneaux. Qui saura transformer la farine en émotion pure, sous les yeux exigeants des maîtres du goût ?
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Plan de l'article
Le concours Meilleur Pâtissier 2025 : ce qui change cette année
Impossible de s’installer dans la routine : la nouvelle saison du Meilleur Pâtissier sur M6 bouscule les habitudes. La finale du Meilleur Pâtissier 2025 s’est jouée dans le décor somptueux du château d’Ormesson. Un écrin inédit, chargé d’histoire, qui propulse les candidats dans une atmosphère aussi inspirante qu’intimidante. Ce choix de lieu donne une dimension patrimoniale au concours, tout en servant de tremplin à la créativité des finalistes.
Les conditions de participation ne bougent pas d’un iota, gardiennes de ce qui fait le sel de cette aventure : le concours reste ouvert aux passionnés, à condition d’avoir au moins 16 ans et de ne pas pratiquer la pâtisserie en professionnel.
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- être amateur,
- avoir au moins 16 ans,
- ne pas exercer la pâtisserie à titre professionnel.
Ce filtre strict écarte les écoles prestigieuses : ici, seule la passion brute compte. Nulle place pour les CV ronflants, juste l’envie, la patience et la sueur des heures passées derrière le fouet.
Cette année, la production rebat les cartes avec des épreuves techniques inédites : classiques français revisités, créations originales, mise en scène repensée. La tension grimpe, le rythme s’accélère, et chaque épisode devient une promesse de rebondissements. La compétition s’est installée comme un rendez-vous attendu par la France entière. Ici, la pâtisserie devient un véritable spectacle, où chaque raté se transforme en leçon, sous le regard exigeant mais juste d’un jury de haute volée.
Qui sont les candidats en lice pour le titre ?
Trois pâtissiers amateurs sortent du lot cette saison, chacun avec son univers, sa pâte, son grain de folie. Sur le devant de la scène : Timothée, José et Tsiory. Tous trois affichent une personnalité tranchée, une maîtrise technique redoutable, et surtout, un sens aigu du détail.
- Timothée : sacré lors de la 13e saison, il s’impose comme le favori à abattre. Sa création phare ? Un gâteau vanille, framboise, piment d’Espelette qui a fait chavirer le jury. Ajoutez à cela un record de victoires en épreuves techniques, et voilà un concurrent qui ne laisse rien au hasard.
- Tsiory : reine des saveurs exotiques, elle électrise les classiques avec ses associations audacieuses, comme le crémeux à la poudre de baobab. Son talent : conjuguer puissance aromatique et finesse, sans jamais sacrifier l’équilibre.
- José : discret, méthodique, il avance à pas feutrés mais déterminés. Ses entremets puisent dans la tradition française, réinterprétés d’une main sûre. Un clin d’œil au terroir, mais toujours avec une touche personnelle.
La sélection 2025 joue la carte de la diversité : techniciens pointus, aventuriers du goût, amoureux des textures – chaque candidat apporte une nuance à la fresque de la pâtisserie française, sous l’œil expert du jury.
Portraits et parcours des membres du jury
Le jury du Meilleur Pâtissier 2025 rassemble quatre têtes d’affiche, véritables références de la pâtisserie hexagonale. Chacun arrive avec son bagage, son exigence, sa vision de ce que doit être la gourmandise d’aujourd’hui.
- Cyril Lignac : chef pâtissier, entrepreneur, touche-à-tout, il incarne la gourmandise décomplexée. Entre ses établissements parisiens et son goût pour la transmission, il joue le rôle de mentor, encourageant l’inventivité tout en exigeant la précision.
- Mercotte : mémoire vivante de la pâtisserie française, elle veille au grain sur la technique et le respect des gestes. Sa pédagogie bienveillante cache une intransigeance sur les fondamentaux, redoutée lors des épreuves techniques.
Pour la finale 2025, deux invités d’exception sont venus muscler le jury :
- Pierre Hermé : surnommé le « Picasso de la pâtisserie », il a redéfini le vocabulaire du sucré. Sa présence au château d’Ormesson a imposé une rigueur extrême, une quête d’équilibre et de cohérence dans chaque bouchée.
- Nina Métayer : cheffe montante, sacrée « meilleure pâtissière du monde » en 2023, elle insuffle modernité et fraîcheur. Son regard acéré sur la créativité et la technique vient bousculer le tandem historique Lignac/Mercotte.
Ce quatuor brosse le portrait d’une pâtisserie à la croisée des chemins : entre tradition et audace, transmission et innovation, le dialogue s’annonce savoureux.
Ce que les téléspectateurs peuvent attendre de cette nouvelle saison
Le Meilleur Pâtissier 2025 prend des allures de laboratoire sucré. M6 pousse l’audace, sans jamais renier ce qui fait la force du programme : l’émission reste l’affaire des amateurs, dès 16 ans, sans professionnels dans la course. La finale, installée dans l’écrin du château d’Ormesson, inscrit le concours dans une tradition vivante, entre passé et modernité.
Cette saison, le format des épreuves se réinvente. Les candidats devront relever le Trophée Grand Prix Pâtiss’Art revisité, autour de deux axes forts :
- la religieuse classique façon boutique, épreuve où chaque détail de glaçage et chaque millimètre du montage seront auscultés par le jury ;
- la religieuse contemporaine 2.0 à la fleur d’oranger, terrain d’expression pour réinterpréter des codes sans les trahir.
Des nouveautés font aussi leur apparition : la galette des reines, le gâteau signature… Autant de défis posés pour révéler l’identité et la créativité de chacun. Ici, l’audace paie, mais la maîtrise reste le juge de paix.
La sélection de cette année – Timothée, virtuose du mariage vanille-framboise-piment d’Espelette, Tsiory et ses crémeux exotiques – promet une compétition où chaque épisode révèle des tempéraments, des failles, des victoires. La diversité des profils et des inspirations nourrit cette saison : la pâtisserie française se réinvente, et le spectacle promet des surprises jusqu’à la dernière miette.
